Hypnose


Hypnose

L’hypnose thérapeutique réactive les ressources naturelles du patient.

L’hypnose est un état modifié de conscience qui se situe entre la veille et le sommeil.

L’hypnose Eriksonienne permet d’utiliser les métaphores, un langage symbolique afin d’amener le patient à trouver lui-même des solutions aux problèmes pour lesquels il vient consulter. L’hypnose Ericksonienne, est une technique assez récente mise au point par un médecin, le Dr. Milton Erickson, au milieu du XXème siècle.

Il s’agit d’un état modifié de conscience pendant lequel la capacité à recevoir des suggestions et agir est favorisée. Cette pratique ne fonctionne qu’avec le consentement et la volonté du patient.

L’hypnose est un état modifié de conscience différent de celui que vous pouvez éprouver en relaxation ou en méditation. Cet état peut être léger (rêverie, transe hypnotique légère, hypnagogique) ou plus important.

En état d’hypnose vous êtes déconnecté de la plainte («je ne peux pas», « yacafokon », «il n’est pas possible», « je le ferai demain », «ce n’est pas logique», «il faut que…»,  ) mais pas de votre esprit critique (savoir ce qui est bon, bien ou juste pour vous).

Vous pouvez entrer en état d’hypnose avec votre psychothérapeute ou en toute autonomie, en auto hypnose.

L’étude menée sur l’hypnose par David Spiegel, à l’université de Stanford aux États-Unis permet de montrer :

1/ Une baisse de l’activité dans une zone du cerveau : le cortex cingulaire dorsal antérieur.

Il s’agit d’une région qui évalue une situation donnée et vous aide à prendre une décision.

Ainsi, la personne sous hypnose peut suspendre tout jugement et s’immerger dans un contexte en faisant abstraction de l’environnement extérieur tout en étant observateur de ce qui se passe dons votre propre intérieur.

2/ Une augmentation des connexions entre certaines parties du cerveau permettant de séparer les pensées, des sensations corporelles.

La personne sous hypnose peut ainsi imaginer une situation stressante, sans ressentir le stress, et fait le choix de ressentir quelque chose de positif et d’agréable.

Au niveau du cortex préfrontal dorsolatéral et l’insula :

L’entrée en état d’hypnose est associée à une augmentation des connexions entre la partie du cerveau impliquée dans le contrôle exécutif (le cortex préfrontal dorsolatéral) et la partie qui règle les fonctions corporelles (insula).

L’hypnose vous aide à prendre le contrôle des réactions corporelles. Il est possible de l’observer en réponse à des pensées ou à des facteurs de stress. L’hypnose permet de contrôler nos réactions face à des facteurs de stress

3/ Une troisième modification de l’activité cérébrale concerne une région impliquée dans la conscience de soi. Sous hypnose, la conscience de soi tend à se réduire ce qui permet de faire des choses qu’on ne ferait pas habituellement.

C’est aussi ça l’hypnose thérapeutique, offrir au patient la possibilité de voir ses problèmes autrement, d’ouvrir le champ des possibles.

L’augmentation du « lâcher prise »

Au niveau du cortex cingulaire postérieur :

Inversion de la connexion fonctionnelle entre la région de contrôle exécutif et une région profonde du cerveau qui gère les pensées intérieures et la rumination mentale (cortex cingulaire postérieur).

Ainsi en état d’hypnose la personne manque « de conscience de soi » et fait juste ce qu’il faut, sans se poser trop de question, sans se laisser submerger.

Cette étude montre que l’hypnose est bel et bien un phénomène neurobiologique qui peut s’observer.

Elle nous montre le potentiel de l’hypnose pour aller vers le changement.

Le processus hypnotique : vous passez de la focalisation de l’attention à un état de veille particulier, vous entraînez votre cerveau à une gymnastique de l’esprit.

En état d’hypnose vous vous entraînez à de l’introspection quand le réseau « par défaut » vagabonde, et votre esprit vagabonde.

Cela vous permet par exemple d’envisager ce que vous ferez demain ; ce réseau est à son maximum quand vous ne faîtes rien ; par contre il diminue dès que votre esprit effectue une tâche cognitive.

À l’inverse, le réseau attentionnel est très peu actif, voire inactif, au repos, mais son activité augmente au cours d’une tâche cognitive.

Ce va-et-vient entre ces deux réseaux a été mis en évidence pour la première fois en 2005, simultanément à l’institut Karolinska, à Stockholm en Suède, et à la faculté de médecine de Washington, aux États-Unis.

Ces allées et venues optimiserait le fonctionnement du cerveau et minimiserait l’énergie consommée.

L’état hypnotique favorise et permet une forme de perception globale dénuée de signification. C’est cette perception particulière, ce passage d’un élément de la réalité à l’autre sans avoir à justifier de liens. Cet état hypnotique vous permet de penser différemment, de faire des choix, ouvre le champ des possibles.

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