EMDR


EMDR : Eye Movement Desensitization and Reprocessing, ou désensibilisation et retraitement (reprogrammation) par des mouvements oculaires ou stimulations bilatérales alternées (SBA).

Pourquoi consulter ?

Les Troubles du Stress Post-Traumatique (TSPT) pour différentes raisons comme :

  • le deuil (24% des cas),
  • la confrontation à la mort ou à la blessure grave d’une personne (21% des cas),
  • la maladie  (12%),
  • les accidents de la circulation (11%),
  • les agressions, les attentats,
  • les maltraitances physiques et psychologiques, sexuelles,
  • les ruptures sentimentales,
  • le harcèlement professionnel ou scolaire,
  • les catastrophes naturelles,
  • tout autre évènement dépassant les capacités d’une personne à y faire face.

Vous éprouvez une souffrance morale mais aussi des complications physiques qui altèrent profondément votre vie personnelle, sociale et professionnelle.

Comment se manifeste les symptômes d’un TPST ?

Ces manifestations sont des images, des pensées, des cauchemars présents de façon répétitive.

Vous pouvez avoir des flash-backs de la scène.

Vous vivez un état d’angoisse et de stress.

Les séances :

Séances de préparation préalables (2 à 4 environ).

La préparation au traitement est indispensable. Les entretiens préliminaires permettent de :

  • construire une relation thérapeutique de confiance avec son praticien,
  • valider l’indication de la thérapie EMDR et de définir l’objectif de la thérapie,
  • apprendre la pratique de moyens de stabilisation émotionnelle qui peuvent être utilisés en cours de séance et pratiqués à domicile entre les séances.

Séances de traitement :

C’est seulement quand vous êtes prêt que je commence le retraitement.

Les souvenirs perturbants à l’origine de votre problématique sont alors retraités, l’un après l’autre.

Il faut parfois plusieurs séances pour traiter un seul souvenir.

Je vous invite à vous concentrer sur le souvenir traumatisant et toutes ses composantes (sensation, émotion, pensée négative), puis à suivre le mouvement des doigts du thérapeute en laissant venir ce qui vient spontanément. Certaines autres stimulations bilatérales peuvent être utilisées.

C’est un processus de libre association des idées, sensations, émotions, pensées, qui se déroule alors, comme lorsque nous rêvons la nuit.

Entre chaque série de stimulations, vous dites ce qui vous vient spontanément à l’esprit.

Le praticien continue les séries de stimulations jusqu’à ce que le souvenir n’entraîne plus de perturbation.

Le retraitement de ce souvenir se termine par l’installation d’une pensée positive que de bonnes sensations corporelles confirment.

Une séance d’EMDR dure de 60 à 90 mn, et lorsqu’elle se termine, généralement, le patient ressent une nette amélioration.

Pour les enfants, selon leur âge, les séances de retraitement EMDR sont plus courtes. Elles peuvent se faire en présence de leurs parents.

Comment se passent les séances ?

Il nous faudra quelques séances de préparation préalables (2 à 4 environ)

La préparation au traitement est indispensable et implique des entretiens préliminaires afin de :

  • construire une relation thérapeutique de confiance,
  • valider l’indication de la thérapie EMDR et de définir l’objectif de la thérapie,
  • apprendre la pratique de moyens de stabilisation émotionnelle qui peuvent être utilisés en cours de séance et pratiqués à domicile entre les séances.

Les souvenirs perturbants à l’origine de la problématique du patient sont alors retraités, l’un après l’autre.

Plusieurs séances sont nécessaires pour traiter un seul souvenir.

Vous êtes invité à vous concentrer sur le souvenir traumatisant et toutes ses composantes (sensation, émotion, pensée négative de vous-même, puis vous suivez le mouvement des doigts en laissant venir ce qui vous vient spontanément.

C’est un processus de libre association des idées, sensations, émotions, pensées.

Entre chaque série de stimulations, vous évoquez ce qui vous vient spontanément à l’esprit.

Des séries de stimulations sont réalisées jusqu’à ce que le souvenir ne génère plus de perturbation.

Le retraitement de ce souvenir se termine par l’installation d’une pensée positive que de bonnes sensations corporelles confirment.

Une séance d’EMDR dure de 60 à 90 mn, et lorsqu’elle se termine, généralement, le patient ressent une amélioration.

LE PRINCIPE : ce que je vais identifier avec vous, patient :

  • une problématique actuelle (susceptible d’être traitée en EMDR), dans le présent.
  • des souvenirs traumatiques à l’origine de ces difficultés. Dans le passé.

Les mouvements oculaires ou stimulations Bilatérales Alternées (SBA) vont permettre à votre cerveau d’assimiler l’information, le souvenir tout en enlevant la charge émotionnelle.

Des souvenirs d’événements perturbants peuvent être stockés (de façon non traité) dans le cerveau dans un réseau mnésique isolé ; ils sont comme verrouillés dans votre système nerveux avec les images, les sons, les sensations et les émotions présentes.

Dans une autre partie de votre cerveau se trouve les informations dont vous avez besoin pour résoudre vos difficultés ou ce problème ; seulement ces 2 parties ne peuvent juste pas se connecter.

Lorsque le retraitement EMDR commence, un lien s’établit entre les 2 réseaux ;

Le mouvement oculaire débloque l’information traumatique et réactive le système naturel de guérison du cerveau pour qu’il complète le travail.

Le Processus de Traitement Adaptatif de l’Information (PTAI) :

Le traumatisme provoque un déséquilibre dans le système nerveux, il bloque le traitement de l’information ou le rend incomplet. L’information dysfonctionnelle est stockée dans cette partie du cerveau sous sa forme non traitée.

L’EMDR va permettre de vous soulager de ces liens dysfonctionnels de façon que les réponses adaptatives puissent avoir lieu dans le présent. On se remémore l’expérience on ne la revit pas.

La méthode ne s’applique pas qu’aux grands chocs, mais aussi aux plus petits traumatismes, comme les expériences pénibles laissant un souvenir trop empreint de souffrance.

L’EMDR peut aussi se révéler efficace dans d’autres types d’affections, comme la toxicomanie, l’anorexie ou la dépression.

Un peu d’histoire :

C’est par hasard, lors d’une promenade en mai 1987, que la psychologue américaine Francine Shapiro découvrit que ses « petites pensées négatives obsédantes » disparaissaient quand elle faisait aller et venir rapidement ses yeux de gauche à droite.

Il ne lui en fallut pas davantage pour proposer l’exercice à ses collègues, l’expérimenter auprès de ses patients et créer l’EMDR, avec des résultats éclatants – notamment pour les Troubles du Stress Post-Traumatique (TSPT) subis par les victimes de conflits, d’attentats, de violences sexuelles ou de catastrophes naturelles.

L’EMDR peut aussi se révéler efficace dans d’autres types d’affections, comme la toxicomanie, l’anorexie ou la dépression.

La réponse réside dans une conception nouvelle du traumatisme, qui fait appel à la neurologie. « Chaque événement douloureux laisse une marque dans le cerveau. Celui-ci effectue alors un travail de “digestion” permettant aux émotions qui accompagnent le souvenir de se désactiver.

A moins que le traumatisme ait été trop fort ou ait frappé à une période où nous étions vulnérables.

Dans ce cas, les images, les pensées, les sons et les émotions liés à l’événement sont stockés dans le cerveau, prêts à se réactiver au moindre rappel du traumatisme.

Dans l’EMDR, le mouvement oculaire “débloque” l’information traumatique et réactive le système naturel de guérison du cerveau pour qu’il complète son travail. »

Francine Shapiro propose un rapprochement entre l’EMDR et le sommeil à mouvements oculaires rapides (sommeil paradoxal), ce moment où l’on rêve mais où s’effectue également la répartition mémorielle. Lors de ce moment où nous rêvons activement nous produisons des mouvements saccadiques avec nos yeux.

Car évidemment, tout repose sur la mémoire, sur l’encodage du souvenir et des émotions qui l’accompagnent. Ce qui soignerait, dans l’EMDR, c’est de « reformater » cet encodage. Replongé dans son passé afin d’être au plus près des perceptions sensorielles éprouvées au moment de l’événement, le patient est conduit, grâce à une stimulation sensorielle, à concentrer son activité cérébrale sur le présent.

De cette polarisation naîtrait la possibilité de retraiter le traumatisme par dissociation de l’émotion et du souvenir. D’où le fait que celui-ci ne disparaisse pas. Il se délivre de sa charge émotionnelle, comme après un deuil.